Définition de SUBORNEUR, EUSE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sub-or-neur, neû-z'

DÉFINITIONS

1
Celui, celle qui suborne. Suborneur de témoins.
Un fourbe cependant, assez haut de corsage, Et qui lui ressemblait [à l'honneur] de geste et de visage, Prend son temps, et partout ce hardi suborneur S'en va chez les humains crier qu'il est l'honneur
Vous, messieurs les inconnus, tant présents qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles
de Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT dans Prix de l'arquebuse, se. 11
Sémantique : Fig.
Sachez qu'entre deux personnes du même âge, il n'y a d'autre suborneur que l'amour
2
Nature : Adj. Qui séduit, trompe.
N'écoutons plus ce penser suborneur Qui ne sert qu'à ma peine
Et je pourrai souffrir qu'un amour suborneur Sous un lâche silence étouffe mon honneur !
de Pierre CORNEILLE dans ib. III, 3
Un mot suborneur
de Jean de LA FONTAINE dans Faucon.
Ce charme suborneur
Il n'aima plus que le honteux honneur De savoir plaire au monde suborneur
En lui laissant son véritable titre [au Mariage de Figaro], on eût lu l'Époux suborneur

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Il appelloit Jesus novaliste, suborneur, troubleur d'Israel

ÉTYMOLOGIE

1
Suborner.